lundi 31 janvier 2011

Burns night


Ce mois de janvier est clôturé par Burns night, un dîner qui s'annonce très instructif...
Après quelques recherches, je me prépare à découvrir cet évènement qui commémore la naissance du poète écossais Robert Burns, une fête patriotique qui se déroule le 25 janvier et qui est l'occasion pour les écossais de se réunir entre eux. 
Comme vous le savez, nous ne sommes pas écossais, mais la soirée sera placée sous le signe du mélange des cultures car nous allons chez un couple franco-écossais (moitié italien aussi) et un couple écossais-irlandais est également présent. C'est avec une grande joie mêlée d'un peu d'appréhension que nous passons à table.


Jusque-là, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat.


Les écossais qui me lisent, j'en connais au moins deux, (Coco et Colin j'ai bien pensé à vous) savent bien où je veux en venir.


Du Haggis est servi pour l'occasion...


Ce plat qui fait la fierté nationale n'est autre que de la panse de brebis, farcie d'un mélange de mouton haché, d'abats, de farine d'avoine et d'épices. Un plat qui vaut le détour...
Tout commence plutôt bien, par un saumon fumé, excellent, servi avec du bon pain fait maison et une petite rondelle de citron !
Puis Jonathan, notre hôte, qui ne porte pas de kilt mais une chemise à carreaux (tout à fait raccord avec le thème de la soirée), apporte le Haggis. Muni d'un grand couteau, il coupe en deux la panse de brebis dans un silence quasi religieux. 




Pour ceux qui sont un peu sensibles à l'idée de manger des abats (moi, par exemple) il y a une version végétarienne du Haggis, que nous avons aussi goûtée. Il y a de belles couleurs dans nos assiettes : les accompagnements sont délicieux, un purée de pommes de terre avec un peu de ciboulette et de la purée de panais, un légume qui est entre la carotte et le navet (parsnip). Et la panse de brebis alors ?
Elle n'a rien à voir avec ce que l'on imaginait. La texture et le goût redoutés (cervelle/foie) ne sont pas au rendez-vous : la farce savoureuse fait de ce plat un délice ! 


Bravo aux cuisiniers... (et dire qu'il y avait rupture de stock Haggis au supermarché quelque jours avant !)




Et pour le dessert, devinez quoi ? Un Eton Mess ! Celui-là remporte tous nos votes car tout est fait maison et avec amour : le coulis de fraises, la meringue et la crème fouettée. 
Une réussite totale !


Tapadh leat !(merci)

2 commentaires:

  1. Nous avons eu la chance de participer à un Burns Diner... Avec Haggis pipped :-)))
    Je confirme, moi qui ne suis pas fan de viande (je ne parle pas des abats!), j'ai beaucoup aimé... En revanche il faut qu'il soit bien préparé (ce qui n'était pas le cas pour nous l'année passée)
    C'était chouette et nous avons aussi passé une excellent soirée.

    RépondreSupprimer